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la Conférence de Copenhague

COURRIER INTERNATIONAL, 15.12.2009

La lutte contre le réchauffement climatique est à l'ordre du jour de la conférence de l'ONU qui se tient à Copenhague du 7 au 18 décembre 2009. Elle est l'occasion pour les chefs d'Etat et de gouvernement de renégocier un accord international sur le climat en remplacement du protocole de Kyoto, qui prendra fin en 2012 et que les Etats-Unis n'ont jamais ratifié. L'arrivée au pouvoir de Barack Obama devrait modifier la donne. La réduction des gaz à effet de serre continue de diviser l'Occident et les pays en voie de développement. La Chine, premier producteur de CO2 au monde, s'est toutefois engagée à faire des efforts. L'Afrique, quant à elle, a conditionné sa signature à une aide financière.

FRENCH.PEOPLEDAILY.COM  02.12.2009

La Chine souhaite que la conférence de Copenhague obtienne des résultats "justes et faisables"

La Chine souhaite que la prochaine conférence de Copenhague sur le changement climatique obtienne des résultats "justes et faisables", a déclaré mardi le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Qin Gang.

La Chine soutient la Convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique (CCNUCC), le Protocole de Kyoto, la Feuille de route de Bali ainsi que le principe des responsabilités communes mais différenciées, a-t-il indiqué lors d'une conférence de presse régulière.

"Tous les documents et les résultats issus de la conférence doivent être conformes à ces accords et frayer la voie pour la coopération internationale durant les prochaines années", a-t-il fait savoir.

Il a également réaffirmé que les pays développés et la communauté internationale devaient faire plus attention aux préoccupations des pays en voie de développement.

"Les pays développés doivent respecter leurs engagements. D'un côté, ils doivent atteindre ou fixer des objectifs à moyen terme pour la réduction des émissions, et de l'autre, fournir aux pays en développement un soutien financier et technologique", a-t-il rappelé.

Selon lui, les pays en développement doivent prendre des mesures appropriées en fonction de leur propre situation et dans le cadre du développement durable.

Des représentants venus de la Chine, du Brésil, de l'Inde, de l'Afrique du Sud ainsi que du Soudan, qui préside actuellement le G77, se sont rassemblés les 27 et 28 novembre à Beijing pour se préparer à la conférence de Copenhague.

Ils se sont mis d'accord sur le fait que les résultats de la conférence devaient inclure des mesures de coopération à long terme sur le changement climatique, la réduction des émissions de gaz à effet de serre, l'adaptation à l'impact du changement climatique ainsi que le soutien financier et technologique.

"Ces accords reflètent les préoccupations et le point de vue de tous les pays en développement et méritent une attention importante de la part des pays développés", a commenté le porte-parole.

La 15e Conférence des Parties de la CCNUCC se tiendra du 7 au 18 décembre à Copenhague, au Danemark. Le Premier ministre chinois Wen Jiabao y participera.

Source: xinhua

AUJOURD'HUI LE MONDE   10.12.2009

Conférence de Copenhague : la Chine nie toute divergence entre les pays en développement

La Chine a écarté jeudi toute dissension au sein des pays en développement après que Tuvalu, petit pays insulaire du Pacifique, eut suggéré d'assigner des objectifs de réduction contraignants aux grands émergents. "Toute vélléité de demander aux pays en développement d'assumer des (réductions) obligatoires est en contradiction avec le consensus auquel est déjà parvenu la communauté internationale", a affirmé un responsable du ministère des Affaires étrangères, Duan Jielong, à la presse. "Sur cette question (...) les pays en développement partagent complètement le même point de vue", a-t-il ajouté.

Pourtant, Tuvalu, un archipel polynésien de neuf atolls et 11.000 habitants, a proposé mercredi, au troisième jour des négociations climat à Copenhague, un amendement "juridiquement contraignant" au Protocole de Kyoto, qui assignerait, à partir de 2013 des objectifs de réduction aux grands émergents, comme la Chine et l'Inde. En vertu du protocole de Kyoto, tous les pays en développement, Chine comprise, sont exemptés d'engagements chiffrés contraignants. Selon Taukiei Kitara, son délégué, Tuvalu avait reçu le soutien des autres petits Etats insulaires très menacés par le réchauffement climatique, du groupe des pays les moins avancés (PMA) ainsi que du Costa Rica.

Mais il a été contré par la Chine, l'Inde et l'Arabie saoudite. La proposition de Tuvalu a mis en évidence une brèche sans précédent dans le G-77, la coalition des pays en développement (130). Tuvalu et l'Alliance des 42 Etats insulaires (AOSIS) militent pour limiter le réchauffement à 1,5°C supplémentaire, quand la majorité des Etats visent les 2°C. Ils font valoir qu'un tel réchauffement les engloutirait sous les flots en raison de la probable montée du niveau des mers

LE POINT.FR  09.01.2010

La Chine satisfaite de l'issue de la conférence de Copenhague

La délégation chinoise à la conférence de Copenhague sur le réchauffement climatique a atteint son objectif en obtenant que l'aide aux pays en développement ne dépende pas du processus de vérification des engagements de Pékin, estime le négociateur en chef.

Plusieurs pays, dont la Grande-Bretagne et la Suède, ont imputé à la Chine, premier pollueur mondial, le maigre résultat du sommet, qui s'est soldé le 18 décembre par un accord vague et non contraignant.

Pékin, avait alors affirmé Xie Zhenhua, chef de la délégation chinoise, n'acceptera jamais de se soumettre à un contrôle extérieur de ses promesses en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre, mais s'engage à "une transparence accrue".

Les pays industrialisés ont, quant à eux, promis de verser une aide de 100 milliards de dollars d'ici 2020 aux pays en développement pour contribuer à leur adaptation au réchauffement climatique, ce dont s'est félicité le négociateur chinois, lors d'une conférence sur le sujet.

"La prochaine fois, nous pourrons parler du calendrier de versement de cette somme et de la répartition par pays", a-t-il poursuivi.

"Si nos efforts se poursuivent, nous atteindrons probablement l'objectif de 20% de réduction (des émissions de gaz à effet de serre), cette année", a précisé Xie Zhenhua, ajoutant qu'un cadre très contraignant était en cours d'élaboration pour la période 2011-2015.

La Chine s'est engagée fin novembre à réduire de 40 à 45% d'ici 2020 son intensité carbone, qui représente la quantité de dioxyde de carbone émise pour chaque point de PIB, cela par rapport à 2005.

Zhou Xin et Simon Rabinovicth, version française Jean-Philippe Lefief

 

 



07/06/2011
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