Etude consommateurs - « Japon, Chine, Corée du Sud et Brésil, des viviers importants pour le rosé »
Etude consommateurs - « Japon, Chine, Corée du Sud et Brésil, des viviers importants pour le rosé »
Source : viti-net.com, 20/05/2011
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La consommation de vin rosé continue de progresser en France, mais nous pensons que dans 5 ou 10 ans, le marché sera en stabilité avec un plafonnement de la consommation, a expliqué François Millo, directeur du Conseil interprofessionnel des vins de Provence, lors de la présentation de l’étude. Le développement du marché?international est plus fort ; il constitue notre marché pour l’avenir ». Partant de ce constat, le Civp a commandé une étude consommateur dans 15 pays afin d’en savoir plus sur le potentiel de développement du vin rosé sur ces pays dits « prioritaires ».
Un taux de « pénétration » de 90 %
Le niveau de consommation et le nombre de consommateurs a tout d’abord été évalué. Sans surprise, la France reste le pays où les consommateurs de vin consomment le plus de vin rosé, avec un taux de « pénétration » de 90 %, suivie
de près de la Suisse, la Belgique (80 %) et l’Allemagne (89 %). Mais « on note de plus en plus de consommateurs de vin rosé dans de nombreux pays », indique aussi l’étude. c'est le cas en Allemagne, au Pays-Bas, au Royaume-Uni,
aux Etats-Unis, etc. Mais du fait de la taille du pays, ce sont justement les Etats-Unis qui comptent le plus de consommateurs de vins rosés, avec 54 millions
de « consommateurs de vin consommant du vin rosé au moins une fois de temps
en temps ».
L’étude fait également ressortir que le pourcentage de rosé consommé par rapport aux autres couleurs varie fortement d’un pays à l’autre, avec le taux maximal de 24 % pour la France, de 14 % pour les Etats-Unis, ou encore de 8 % pour la Suède. Autre enseignement : les consommateurs déclarent des quantités consommées surestimées par rapport à la consommation réelle, ce qui conduit le Civp à y voir là, des pistes de développement : « ces données déclaratives souvent plus élevées que les volumes exportés par les vins de Provence vont permettre d’identifier des potentiels de développement et le travail de communication à développer pour améliorer l’identification des vins de Provence ».
Un effort de communication important devra être déployé
L’enquête s’est également intéressée à la notoriété des vins de Provence dans les pays. Dans la majorité des pays européens, plus de 60 % des consommateurs ont noté la Provence comme région d’origine des vins rosés. Les pays qui arrivent en tête sont la France (84 %), la Belgique (76 %), la Suède (74 %) ou encore le Danemark (72 %). Mais selon l’enquête, le potentiel de développement
du rosé se situerait également dans les pays asiatiques – Chine, Japon, Corée du Sud – mais aussi au Brésil. « Si la consommation de vin y est encore marginale, le potentiel est énorme de par la taille de la population ou encore l’ouverture de ces pays aux produits occidentaux », note l’étude. Mais un effort de communication important devra là aussi être déployé pour expliquer la définition d’un vin rosé, « les vins rouges clairs étant souvent considérés comme des rosés dans ces pays lointains ». « Plus on s’éloigne de la France et plus la définition de rosé peut varier, et plus la Provence représente l’ensemble de la France », peut-on aussi parmi les conclusions de l'étude...