Croissance versus conscience
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La biomasse : une source d'énergie de qualité pour les zones rurales chinoises |
Environ 80% de la population chinoise habite à la campagne. La biomasse, combustion de déchets végétaux ou organiques, ou de bois, est l'énergie la plus courante dans la vie de tous les jours. Parallèlement à cela, le nombre de familles vivant en milieu rural et utilisant le gaz de pétrole liquéfié et l'électricité pour faire la cuisine a plus que doublé, passant de 15,78 millions à 49,37 millions (+ 17,7% par an). Le taux d'augmentation est six fois plus important que celui de la croissance globale de l'économie rurale. La demande en combustible de qualité dans les régions rurales est de plus en plus pressante. Le traitement des produits de biomasse et leur utilisation deviennent indispensables.
Le procédé de la biomasse utilise les déchets organiques de la ferme et de la forêt en les broyant et en les conditionnant en combustibles prêts à l'usage. Combinée avec le développement de techniques et d'équipements spéciaux, l'exploitation de ces énergies a un bel avenir en Chine. La promotion de combustibles conditionnés en briques pour le chauffage des particuliers va devenir un sujet essentiel dans la recherche et le développement des produits de biomasse traités avec des combustibles issus du pétrole.
Les nouvelles technologies de conditionnement de la biomasse améliorent l'efficacité de l'énergie produite et réduisent les coûts du traitement et de l'utilisation de ces combustibles.
Les domaines d'études principaux sont :
- la fabrication de pétroles liquéfiés à une pression normale par liquéfaction rapide
- la technologie catalytique pour les transformations chimiques
- l'équipement pour convertir l'énergie issue de la biomasse
- les techniques de gazéification fluidifiée
Une fois ces avancées technologiques réalisées, elles vont permettre le développement et l'application de l'énergie issue de la biomasse.
L'industrie automobile : le moteur de l'économie chinoise
Quand le 9ème Plan quinquennal (2001-2005) fut établi, la Chine prévoyait de produire plus de 1 million de voitures par an. Au premier quart de l'année 2003, le nombre de voitures produites est déjà de 400 000. Les objectifs affichés par le Plan seront certainement remplis et probablement dépassés.
Les experts chinois prévoient que, de 3 millions de voitures sur les routes en 1999, la Chine passera à plus de 40 millions à la fin de notre décennie. Par ailleurs, en 2010, 30 millions de ces voitures seront concentrées dans les zones urbaines.
La majorité de ces véhicules est produite en Chine et beaucoup le sont dans des usines internationales. C'est notamment le cas des usines PSA Peugeot Citroën à Xiangfan et Wuhan, dans la province du Hubei. L'industrie automobile fournit des emplois et une croissance économique à un grand nombre de personnes et d'entreprises. Parallèlement à ce développement rapide, les constructeurs de voitures doivent trouver de nouvelles solutions si la Chine souhaite limiter ses dépenses importantes en carburant et en espace. Celles-ci résultent de la consommation engendrée par un système de transport actuel dont la vision reste le court terme
Créer de la valeur pour assurer croissance et pérennité
Pour une entreprise occidentale, le développement durable signifie aussi créer de la valeur, en s'assurant ainsi une activité sur le long terme, qui profite à la fois aux actionnaires et aux employés. L'objectif de la création de valeur peut être résumé simplement par une amélioration des "retours sur investissement". Optimiser l'innovation et améliorer la compétitivité sont deux moyens essentiels, parmi d'autres.
- l'innovation, signifie développer progressivement les performances des produits afin d'être attentif aux tendances ainsi qu'à la demande, qui évoluent sur le marché. Pour cela, il est nécessaire d'être toujours davantage à l'écoute des clients, des partenaires et des consommateurs. Il est également important de réduire la période de conception et de production de nouveaux produits, ainsi que leur mise sur le marché et alors plus rapide et les marges augmentent. Une telle stratégie innovante peut être encore plus prometteuse dans le cas de partenariats avec des industriels leaders sur leur marché.
- l'amélioration de la compétitivité dans tous les domaines passe par la valorisation de l'implication et de l'engagement des employés et par l'introduction de meilleures pratiques. Le résultat évident est la réduction continue des coûts, qui améliore les bénéfices.
AMBAFRANCE-CN.ORG 16.02.2005
Environnement et développement durable en Chine
Cette volonté se heurte aux disparités de la croissance économique, qui suivent les déséquilibres de la géographie chinoise. De plus, la Chine doit corriger les conséquences à long terme d’une période durant laquelle il n’y a eu aucune gestion du patrimoine naturel. En effet, bien que les principales sources de pollution se retrouvent en Chine, on estime que, même en disparaissant du jour au lendemain, leurs effets se feraient ressentir encore pendant des dizaines d’années. L’exode rural, qui grossit la population concentrée sur la bande côtière (75 % de la population chinoise sur moins de 50 % du territoire national), rend nécessaire la revalorisation de l’espace chinois. Revalorisation qui ne se concrétisera pas seulement à travers une redistribution de la croissance économique. Un constat préoccupant à la lumière de quelques indicateurs La gestion de l’eau : la lutte contre les disparités et pour la qualité.Alors que l’eau tend à se raréfier, le réseau de distribution d’eau en Chine, développé essentiellement dans les zones urbaines, ne résout pas les problèmes de répartition. Le Nord-Ouest du pays, qui regroupe 45 % des terres cultivées et qui représente 50 % du territoire chinois, n’a à sa disposition que 12 % des ressources totales en eau, alors que 80 % de ces mêmes ressources se situent au niveau et au sud du Changjiang. Les régions les moins bien pourvues épuisent sans régulation le peu de ressources qu’elles possèdent afin de lutter contre la sécheresse et son corollaire, la désertification. Cette dernière n’est plus un phénomène marginal : la Chine voit la surface de ses déserts croître de 10 400 km2 par an ! Dans le Nord, les prélèvements intensifs font baisser le niveau des fleuves, et plus inquiétant encore, celui des nappes phréatiques. Certaines ont vu leur niveau chuter de plusieurs mètres en une dizaine d’années. Le tarissement des rivières et des fleuves grève la capacité naturelle des cours d’eau à éliminer les matières polluantes. On fait dès aujourd’hui le constat d’une concentration accrue d’éléments polluants, comme l’azote ammoniacal, les hydrocarbures et les métaux lourds, provenant des rejets industriels. Les engrais et les pesticides utilisés par l’agriculture, ainsi que certaines catégories de déchets industriels se diffusent jusqu’aux nappes phréatiques. On estime à 90 % le pourcentage d’eaux urbaines polluées et à 60 % celui des eaux des rivières. Les stations de traitement des eaux usées sont encore en nombre trop faible pour contrer ce phénomène. En outre, l’eau, vecteur de diffusion des matières polluantes, contribue à brouiller les pistes quant à la localisation de l’origine de ces matières. L’industrie chinoise n’intègre pas le traitement de ses rejets polluants.Les rejets industriels se présentent sous les trois états : solide, liquide et gazeux. On estime à plus de 600 millions de tonnes par an le montant des déchets solides chinois, dont 10 à 15% sont considérés comme dangereux. Ne pas différencier les produits recueillis entraîne l’utilisation de procédures de destruction inadaptées. En Chine, le mode de traitement le plus usité est l’enfouissement. Celui-ci est cependant limité par la pénurie de terres cultivables. Des matières aux origines et aux effets divers sont ainsi stockées à la périphérie des villes, occupant des terres arables sans qu’aucun suivi ne soit effectué et sans qu’aucun recyclage ne soit envisagé. De manière générale, l’industrie chinoise a eu tendance à négliger le traitement de ses gaz polluants. Les cimenteries et les centrales thermiques sont parmi les plus mauvais élèves, alors qu’elles tournent à plein régime pour faire face à la croissance du secteur du bâtiment et à celle de la demande énergétique chinoise. Le besoin de freiner cette tendance est d’autant plus pressant que la principale source d’énergie chinoise est le charbon. Il représente 68 % de la production énergétique du pays - contre 25 % dans les pays développés - et dégage, lorsqu’il est brûlé, des doses importantes de CO2 (dioxyde de carbone), de SO2 (dioxyde de souffre), ainsi que de fortes quantités de poussières. Or, le CO2 est l’un des gaz responsables de l’effet de serre, principale cause du réchauffement planétaire et de la destruction de la couche d’ozone. La présence dans l’air du SO2 contribue à la formation de pluies acides. Elles sont fréquentes en Chine et nuisent à l’exploitation agricole. En 2003, pour la seule province du Jiangxi, les pertes du produit intérieur brut (PIB) subies en raison des pluies acides ont été estimées à 8 milliards de RMB (quelques 964 millions de dollars). Les poussières de charbon s’ajoutent à celles provoquées par les immenses chantiers de construction, les routes et, en particulier dans les grandes plaines du Nord, à celles charriées par les vents de sable. La Chine souhaite moderniser, éduquer et innover, afin de faire appliquer pleinement ses lois sur l’environnement.Depuis 1994, une vingtaine de lois concernant la protection de l’environnement et la gestion des ressources naturelles ont été promulguées. A ces lois viennent s’ajouter des dizaines de règlements et de directives relatifs au développement durable dans son acceptation la plus large. Les problèmes environnementaux en Chine ne sont donc pas liés à un vide juridique. La législation en place se rapproche d’ailleurs de plus en plus de celles des pays industrialisés. La SEPA (State Environmental Protection Agency), la Commission des sept principaux bassins, le Ministère de la construction et la Direction de l’Environnement et de l’Utilisation des ressources naturelles ne sont que quelques exemples parmi les nombreux acteurs du développement durable en Chine. La collecte, la centralisation et le traitement des données à l’échelle nationale est une tâche qui s’avère difficile, du fait de la diversité des sources d’information. Cela aboutit parfois à l’impossibilité de déterminer avec précision les sources de la pollution dans un secteur donné, rendant également impossible toute mise aux normes légales. La collecte de l’information et le respect des lois sur l’environnement dépend donc fortement du degré d’implication des autorités locales. De plus, celles-ci sont limitées par les moyens mis à leur disposition, aussi disparates que peut l’être le niveau de développement en Chine. Le mode de consommation de la Chine est au cœur de son modèle de développement. La pollution domestique chinoise, qui explose dans les grands centres urbains, augmente la quantité d’ordures ménagères produites d’environ 10% par an. La croissance impressionnante de son parc automobile force la Chine à adopter un mode d’urbanisation qui pourrait aggraver la fringale d’achats de véhicules par les particuliers. Deux modèles d’urbanisation s’affrontent. Le modèle américain fait une grande place à l’automobile. Il implique de grands axes routiers et une expansion de la surface des villes, alors que la population chinoise est assez concentrée. Le modèle européen privilégie davantage les réseaux de transports en commun. A ces questions essentielles vient se greffer le problème du gaspillage des ressources énergétiques et hydrauliques. Les citadins y participent activement car ils consomment bien plus que les ruraux. Les installations de chauffage et de climatisation sont particulièrement peu économes. En effet, les bâtiments mal isolés ne régulent pas leurs dépenses énergétiques. D’autre part, le système de tarification forfaitaire du chauffage conduit à d’énormes gaspillages, toutefois dans certaines villes son principe est désormais remis en cause. Les mesures visant à faire évoluer les mentalités ont donc une grande importance. La ville de Pékin, où la facturation de l’eau est effectuée au regard du volume prélevé, a décidé d’augmenter continuellement pendant quelques années le prix du mètre cube d’eau et de le faire payer plus cher une fois atteint une valeur-seuil. Des campagnes de sensibilisation au gaspillage sont organisées par l’Etat et par des associations issues de la société civile chinoise. Ces dernières trouvent dans la préservation de l’environnement un sujet relativement peu politisé, même s’il est soumis à des intérêts privés puissants. La modernisation des infrastructuresLa modernisation passe tout d’abord par le démantèlement d’infrastructures vétustes. Souvent de taille réduite, certaines installations ne peuvent se plier aux normes gouvernementales. La fermeture de plusieurs d’entre elles a été récemment confirmée par les autorités. La combustion propre du charbon est envisagée dans les centrales thermiques chinoises. Par ailleurs, la diversification des sources d’énergies nécessite que le chauffage au charbon soit remplacé progressivement par le chauffage au gaz, comme en témoignent les innombrables tranchées creusées dans les rues des grandes villes. L’hydroélectricité, applicable à des échelles très variées, représente déjà 8% de la production d’énergie totale. Elle va également émerger du fait de cette volonté de diversification. Soucieux de bénéficier de l’expérience des grands groupes étrangers, le gouvernement chinois n’hésite plus à faire appel à des entreprises comme Suez ou Veolia Environnement, notamment en ce qui concerne le traitement des eaux usées. Le gouvernement leur distribue des concessions dans les villes vitrines que sont Shanghai, Chong qing, Tianjin ou encore Pékin. Les effets de l’irrigation intensive des cultures, pratiquée dans le Nord, seront amoindris par l’utilisation d’un matériel plus efficace, qui devrait contribuer à limiter les fuites toxiques. Cette série d’exemples ne représente pas l’intégralité des actions de modernisation entreprises sur les infrastructures chinoises. Cependant, elle montre que la Chine fait appel à des technologies éprouvées qui, espère-t-elle, devraient porter leurs fruits assez rapidement. La Chine cherche à s’inventer un modèle de développement inéditL’ampleur des enjeux pour la Chine ainsi que ses spécificités lui interdisent de se cantonner à des moyens conventionnels pour atteindre ses objectifs de développement durable. La Chine se tourne vers la recherche dans tous les secteurs de l’économie. En même temps, elle s’attelle à la réalisation de projets titanesques, dont l’ampleur est comparable à la construction du barrage des Trois Gorges. Le dernier en date est le détournement des eaux du bassin du Changjiang vers le Huang He et les plaines arides du Nord de la Chine. Les eaux du Changjiang seront détournées suivant deux trajectoires, passant par les rivières Huai et Hai. Le débit détourné par chacun des tracés sera d’environ une à deux fois égal au débit moyen de la Loire. Une entreprise de cette taille engendre inévitablement des problèmes colossaux. Le déplacement de plus de 300 000 riverains est envisagé pour le seul tracé occidental. La création de bassins de rétention et l’installation de nombreuses pompes seront nécessaires sur les deux parcours. Le tracé oriental affrontera un dénivelé de 36 mètres. Il empruntera l’ancien canal impérial, actuellement fortement pollué, qui relie Pékin à Hangzhou. Comme dans le cas du barrage des Trois Gorges, les interrogations que soulève un tel projet sont aussi nombreuses que les solutions qu’il propose. Notons déjà que le prix de l’eau du Changjiang à Pékin sera supérieur au prix de l’eau potable obtenue par la désalinisation, autre méthode plébiscitée par les autorités pour réduire les pénuries. En outre, les provinces constituant le « grenier de la Chine » sont très éloignées de celles dont le sous-sol est riche en charbon. Les agriculteurs devront donc compter sur les énergies renouvelables pour disposer d’électricité en quantité acceptable et limiter ainsi le transport du charbon sur de grandes distances. Des solutions qui sont adoptées à petite échelle dans les pays occidentalisés - comme les éoliennes, les panneaux solaires ou l’utilisation de la biomasse et des déchets - pourront être développées dans un grand nombre de localités en Chine, faisant ainsi gonfler la proportion d’énergies renouvelables utilisées à l’échelle nationale. La Chine, qui a vu s’implanter de nombreuses unités de recherche privée ces dernières années sur son territoire, va profiter de cette manne d’idées pour continuer à développer des techniques protectrices de l’environnement. Pour accompagner le large panel de solutions proposées, le Xème plan quinquennal prévoit d’augmenter à hauteur de 1,5 % du PIB la part consacrée à l’environnement. Le plan vert (China Trans-Century Green Project Plan ) ne semble donc pas qu’une chimère, mais bien un signe que la Chine est consciente du défi environnemental auquel elle doit faire face, lequel est au moins aussi important que sa capacité à s’ouvrir au commerce mondial. Karim Hebert Stagiaire chargé de mission Juillet 2004, Service de coopération Qu’est ce que le développement durable ?Dans les années 70, des experts se sont inquiétés du fait que la croissance économique avait un impact négatif sur l’environnement et qu’elle pouvait, à terme, détériorer sensiblement les conditions de vie sur la planète. Le développement durable est un concept original, destiné à préparer Premier l’avenir. Il a été défini en 87 par le rapport Bruntland ( Premier Ministre norvégien, rapporteur du projet de la Commission mondiale pour l’environnement et le développement) comme : « un développement qui répond aux besoins des générations présentes sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs ». L’étendue des domaines auxquels s’applique le développement durable est donc très large. De nombreuses institutions internationales sont concernées et les acteurs qui permettent sa mise en œuvre sont très variés. Il s’agit aussi bien des entreprises que des investisseurs, des ONG, des associations voire de simples citoyens. La Chine et le protocole de Kyoto.Dix ans après avoir signé le protocole de Montréal (1987), la Chine marque à nouveau son souci de participer à la préservation de la couche d’ozone en ratifiant le protocole de Kyoto en 1997. N’ayant pas signé les accords de Marrakech, la Chine n’est pas soumise à la réduction de 5% de ses émissions de CO2, principal gaz à effet de serre. Son engagement l’autorisera cependant à profiter des mécanismes de projets du protocole. Ces derniers ont entre autres pour objectif de développer un véritable marché des émanations de gaz à effets de serre (GES), incitant les gros producteurs de GES à acheter des droits d’émissions, les « crédits carbone », aux pays ayant des émissions inférieures aux normes qui leur ont été imposées par le protocole. Il sera également possible de gagner des « crédits carbone »en finançant dans un pays tiers des projets réduisant l’émission de GES. A l’heure actuelle, la ratification par la seule fédération de Russie permettrait l’entrée en vigueur du protocole de Kyoto. Le Fonds français pour l’environnement mondial (FFEM) en Chine.Le FFEM a été créé en 1994 suite au Sommet de la Terre qui s’est tenu à Rio de Janeiro en 1992. Son but est de contribuer sous forme de subventions, au financement de projets visant à la protection de l’environnement dans les pays en développement et en transition. Une importante coopération a été nouée entre la France et la Chine sur le thème de l’efficacité énergétique dans la construction. Le FFEM a assisté des équipes de conception chinoises en leur fournissant les conseils d’architectes et de thermiciens français. Des constructions de logements collectifs économes en énergie ont ainsi été réalisées dans le Heilongjiang, dans le Liaoning, ainsi qu’à Beijing. Le FFEM à l’intention de poursuivre ses activités an Chine en s’attaquant à la réhabilitation de logements collectifs et d’habitations rurales.
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